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WILFRIED SANT’ANNA: “CE TROPHEE N’EST PAS UN CADEAU MAIS LE FRUIT D’UN TRAVAIL ACHARNé”

En 2014 , plusieurs nouveaux visages ont réussi à s’imposer sur les différents T offrant ainsi un nouveau souffle au mannequinat ivoirien.
Wilfried Sant’Anna fait partie de ces mannequins qui ont très vite séduit les grands noms de la mode ivoirienne. Âgé de 26 ans, il est né dans la commune de Yopougon et a grandit à Treichville: commune réputée pour son lien étroit avec la mode…ceci ayant peut être contribué à créer une vocation.

Comment êtes vous devenu mannequin et qu’est ce que vous recherchez dans ce métier?

Il y a quelques années, j’ai débuté ma carrière en tant qu’acteur de publicité participant ainsi à plusieurs campagnes pour différents annonceurs.  Par la suite, j’ai commencé à faire quelques séances photos pour des marques de vêtements et  des événements .J’ai aussi participé à un concours de talents. Après quelques années, durant lesquelles, j’ai travaillé en tant que model photo je me suis approché du chorégraphe et formateur Carlos Hazel avec lequel je suis toujours en collaboration. Ma rencontre avec Carlos Hazel m’a permis de me perfectionner et de réaliser la dureté du métier de mannequin. En effet étant plus jeune je ne réalisais pas le travail que cela nécessitait mais aujourd’hui j’ai une vision différente du métier. A la base je ne recherchais rien de précis, c’était juste pour le “fun”, un passe temps, une passion …vu que j’aime tout ce qui attrait à la mode. Mais, avec le temps j’ai réalisé que je pouvais en faire un métier.

Aujourd’hui, vous êtes l’une des figures montantes de la mode ivoirienne, quel est votre secret?

Il faut savoir faire des sacrifices et des efforts si on veut être le meilleur. Mais cela vaut dans tous les domaines, pas uniquement dans mon milieu. Ainsi je vais à la salle de gym tous les jours et je travaille avec un photographe de mode, Philippe Loret, pour être meilleur devant l’objectif à chaque séance. Il faut se mettre dans l’esprit de chaque créateur, pouvoir s’approprier les tenues que l’on porte et cela nécessite du travail. Rien n’est facile.

Pour vous, qu’est ce qu’un mannequin?… Un vrai?

Un mannequin, c’est celui qui prend son métier au sérieux, qui a de la disponibilité, qui sait s’habiller, qui est sexy et qui dégage quelque chose de particulier. Un mannequin, un vrai est un passionné qui n’est pas à la recherche la gloire mais qui souhaite juste faire correctement son travail.

Décrivez nous un peu l’ambiance dans les grands défilés ivoiriens

Je la décrirais par quelques mots: Familiale- Folle – Cool – Patience – Stress – Adrénaline

Quel est votre pire souvenir? Votre meilleur souvenir?

Mon pire souvenir c’est le MASA 2014… le casting d’Adama Paris. Quand tu te dis avoir le potentiel et que tu échoues… Il n’ya pas pire. A l’opposé mon meilleur souvenir reste le top 10 de la mode ivoirienne. Apres plusieurs années de labeur, il n’y a pas plus grande joie dans mon travail que de rempoter le trophée du meilleur mannequin homme de l’année

En parlant du trophée du Top 10, que répondez vous à ceux qui estiment que vous ne le méritez pas?

Je demande d’abord sur quoi ils se basent pour dire que je ne le méritais pas. Quelle est la différence entre eux et moi pour dire que je ne le méritais pas? Sur quel T je n’ai pas marché pour dire que je ne le méritais pas? J’ai été le seul homme utilisé par Gilles Touré pour la promotion de ses 20 ans de carrière.. Et quel honneur cela a t-il été ! Vous n’imaginez pas. Je demanderai à ces personnes qui parlent ainsi de vous presenter une bibliothèque d’au moins 50 images. J’ai surtout pris mon travail au sérieux. Ce trophée n’est pas un cadeau mais le fruit d’un travail acharné.

Vous êtes une célébrité 2.0 depuis des années (ndlr: très suivi sur les réseaux sociaux), à votre avis cela vous a- t-il aidé dans votre carrière?

Oui bien sûr, internet est aujourd’hui un moyen incroyable de faire parler de soi. Il faut juste savoir se vendre.

Est ce que vous vous sentez capable d’entreprendre une carrière internationale? Si oui, quelles actions menez vous pour y arriver?

Oui, c’est le but de tout ce travail abattu. Chaque jour que Dieu permets je me lève en travaillant pour. Quant aux moyens pour y arriver, la vie est faite d’étapes. On ne naît pas homme on le devient.

Quel est votre dernier mot?

Je remercie le magazine Fall in Mode pour l’intérêt porté à ma modeste personne. Et je souhaite féliciter les blogueuses Fanta Kone, Amenan Tanoh, et toute leur équipe pour le travail, qu’elles abattent pour la promotion de la mode ici et à l’extérieur du pays.

Crédit Photo: Loret Philippe

Direction artistique: Fanta K

Modèle: Wilfried Sant’Anna

Fanta K

 

WILFRIED SANT’ANNA: “CE TROPHEE N’EST PAS UN CADEAU MAIS LE FRUIT D’UN TRAVAIL ACHARNé” was last modified: janvier 10th, 2015 by Amenan Tanoh
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