Le 28 Juillet 2017 se déroulera la IVeme édition de Yorodéhé, festival de valorisation et de promotion du pagne tissé ivoirien. Cette nouvelle a été annoncé par la styliste OULIPAT, initiatrice du festival au cours d’une conférence de presse qui a vu se réunir médias et acteurs de la mode. Cette édition est parrainée par Laure Baflan Donwahi, maire de Mayo et par le célèbre styliste Pathe’o. C’est l’Hôtel Wafou qui accueillera cette journée de festival.
La journée, de 9h à 17h, les festivaliers pourront avoir accès à une exposition vente d’articles et produits de créateurs invités. Pour la soirée, il y aura un défilé de mode où créateurs ivoiriens et invités montreront leurs dernières collections inspirées bien sûr par le pagne tissé. Tiré de la langue Wè (ouest de la Cote d’Ivoire), Yorodehe signifie « un nouveau soleil ». En effet, c’est avant tout pour dynamiser la région des montagnes durement affectée par les crises successives que le festival a mis l’accent dès sa première édition sur la promotion et la valorisation du pagne tissé Wè et Dan, avec la conviction qu’il s’agit de l’un des vecteurs important du développement économique et local.
Yorodéhé vise également la promotion et la réinsertion professionnelle des jeunes artisans tisserands et la révélation au grand public des possibilités d’exploitation de cette étoffe de référence dans la mode.
J’ai foi que Yorodehe a et continuera d’impacter positivement l’industrie du pagne tissé africain. Depuis l’initiation du festival, les prix du marché ont connu une hausse considérable. OULIPAT, la conceptrice.
Cette édition verra la participation de plusieurs stylistes invités : Moussa Sambaré et Benjamin Kombelemsigri du Burkina Faso, Agustine Mabiama du Cameroun et Ghitta Laskraouif du Maroc. Cette participation d’autres pays africains que la Côte d’Ivoire s’inscrit dans l’ambition de Yorodéhé de consacrer un espace à d’autres tissus africains.
Ce festival chaperonné par l’organisation internationale de la francophonie en ces jeux qui battent leur plein est donc à encourager et à suivre absolument par tous les amoureux du savoir-faire made in Africa.
